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L'insécurité, un mal autant dangereux psychologiquement que physiquement.

L'insécurité n’est pas seulement un danger physique, elle s’immisce insidieusement dans nos esprits. Même quand le danger immédiat disparaît, il laisse une cicatrice invisible qui continue de nous ronger. Vivre constamment dans la peur, la méfiance et l’incertitude, même en étant à l'abri du danger immédiat, instille un sentiment de vulnérabilité constante. Les conséquences psychologiques sont bien réelles et visibles : l'anxiété, le stress et la démotivation deviennent des compagnons quotidiens. Ces émotions bousillent lentement la paix intérieure et la tranquillité d'esprit.


La publication de Vanessa Léger
La publication de Vanessa Léger

Vanessa Léger, l’une des plus belles voix de la radio haïtienne, partage son expérience relative à l'emprise de l'insécurité, même après son départ du pays, dans une publication poignante sur son compte Facebook, ce 7 février 2025. Elle fait écho à une réalité vécue par des milliers d’Haïtien.ne.s, ici et ailleurs, qui portent l’insécurité dans leur esprit au quotidien.


« Pakinn machin nan byen pou si gen yon kouri, toujou fè ti valiz epi mete tout pyès enpòtan w nan yon ti valiz, ou pa janm konnen ». Ces sizanka, et bien d’autres, sont devenus des conseils salutaires dans la bouche de ceux qui cherchent à survivre dans un contexte où nous parvenons à la normalisation de l’imprévu. Ce sentiment de vivre constamment dans l'attente du pire ne s’arrête pas à la simple menace d'une violence physique, il se vit au quotidien dans les esprits.


Lorsqu’un.e Haïtien.ne, même étant éloigné.e de son pays, fuit l’insécurité, il/elle porte encore en lui/elle les séquelles de cette violence invisible. Les traumas qu'elle laisse sont tout également profonds que les blessures physiques. La peur, l’incertitude, l’angoisse, ne disparaissent pas en traversant les frontières. Elles restent gravées, à l’intérieur, nous prouvant que ce fléau ne se limite pas à un territoire, mais à un état d’esprit.

Il ne suffit pas de comptabiliser les pertes humaines. Il faut également reconnaître que l’insécurité, en plus de ses ravages physiques, nous a déshumanisés, nous a réduits à une forme de survie en permanence. Une population entière vit dans un état de résilience forcée, mais à quel prix ? Combien de temps encore devrons-nous patienter ?



Redaksyon:

Jonathan Dorziaire


Konsepsyon Grafik:

Abdullah Mode



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